En France, le nombre de personnes de plus de 60 ans est aujourd’hui de 15 millions. Pourtant, le manque de main-d’œuvre dans le secteur des métiers du grand âge se fait ressentir, raison pour laquelle le ministère des Solidarités et de la Santé prévoit près 350 000 recrutements d’ici 2025. Quelles sont les causes de ce manque de main-d’œuvre ?
Les métiers du grand âge : définition et état des lieux
Il s’agit des métiers du soin qui comptent les personnels comme les infirmiers et les aides-soignants et les métiers dits de l’accompagnement regroupant les professionnels tels que les auxiliaires de vie sociale, les aides à domicile, les assistants de vie dépendance, etc. Il y a également les métiers d’animation qui désignent les professionnels dédiés au maintien de la vie sociale des personnes âgées. Enfin, les professions du domaine de l’hébergement et de la restauration qui sont l’assistant de service hospitalier, le préparateur de repas en milieu hospitalier, etc. Les missions de ces professionnels sont à découvrir sur Le Mag du Senior.
Depuis de nombreuses années, ce manque de main-d’œuvre est constaté dans le secteur du grand âge où le nombre de postes d’aides-soignants et d’infirmiers non pourvus est estimé à 100 000. On constate également 60 000 postes non pourvus dans le secteur des aides à domicile. Avec la crise sanitaire liée à la Covid-19, le manque de main-d’œuvre se fait encore plus ressentir.
Quelles solutions pour rendre attractifs les métiers du grand âge ?
Avec l’accroissement du nombre de personnes âgées d’ici 2030, plus de 300 000 postes seront à pourvoir pour répondre aux besoins de ces personnes. Souvent, ces métiers sont perçus comme des métiers assimilés à de mauvaises conditions de travail ou de bas salaire. Pour attirer les candidats potentiels, surtout les jeunes, la ministre déléguée chargée de l’Autonomie et la ministre du Travail ont annoncé la mise en place d’un plan d’action dont les grands axes sont détaillés sur ce site. Il s’agit d’améliorer la rémunération et l’organisation de ce secteur, de répondre aux besoins en ressources humaines, de proposer des formations adaptées et d’améliorer la qualité de vie au travail.
